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mercredi 17 août 2011

Review Festival : Lollapalooza Festival 2011 Day 2

Suite de la review du Lollapalooza, car la vie continue et que je suis quand même enthousiaste de vous partager ça.
Le clash des headliners était certainement encore plus dur que la veille : Eminem une deuxième fois, j'ai bien aimé son set à Osheaga et que c'est le #1 headliner cette année ou bien My Morning Jacket, le groupe typiquement US qui ne connait le succès que là-bas avec une ambiance folle en vue ?

Une autre journée marathon sous le soleil étouffant avec entre autres Grouplove, Disappears, Maps and Atlases, Black Lips, Death From Above 1979, Patrick Stump, Deftones, Ween

Kikoo l'ours!


Grouplove (Sony Stage)

Petit groupe avec un EP à leur compteur ainsi qu'un album à paraitre très prochainement, Grouplove n'est pas un groupe hippie flower power mais fait de la pop-song agréable, positive avec un son que j'aime bien. Le chant est partagé entre Christian (un des guitaristes) et Hannah qui joue occasionnellement sur un clavier.
 Grouplove est parfait pour commencer la journée en douceur et dans la bonne humeur.
Un groupe tout frais donc, qui sera d'ailleurs à Rock en Seine, je compte y faire un tour, ça se passe vendredi 26 !

Disappears (Bud Light Stage)

Disappears est un groupe originaire de Chicago, un groupe peu connu mais qui possède Steve Shelley (Sonic Youth) à la batterie, rien que ça.
J'en ai entendu parler vite fait lors de leur dernier passage à Paris en mars dernier et c'est en parfait touriste que je suis allé voir ce que ça donnait sur scène.

Un bon shoegaze/noise aux rythmes post-punk/krautrock qui dépouille bien, les fans de ce genre #so90s devraient se jeter dessus immédiatement.
J'ai même du mettre mes bouchons à un moment car ça envoyait sévère!


Maps and Atlases (Google+ Stage)

Maps and Atlases est aussi un groupe de Chicago que je voulais voir depuis longtemps car j'aime le math rock et les premiers EP qu'ils ont fait sont carrément excellents.

Au Lollapalooza, les tapping de guitares étaient présents mais beaucoup de chansons de l'album (qui n'est pas si matheux que ça finalement) ont été jouées. Je m'attendais à un truc renversant mais mes attentes étaient peut-être trop fortes.
Le chanteur avait l'air très content de jouer à domicile, j'aime bien son look longs cheveux/barbe et short en jean assez improbable.

Ils ont une très bonne technique ceci-dit et que j'irais les revoir en concert si jamais ils repassent.

Black Lips (Playstation Stage)

J'avais assez hâte de voir ce que donnait un set des Black Lips aux US, terre d'origine du groupe !
A Paris, tout le monde sait que c'est un sérieux gros foutoir avec du stage diving dans tous les sens, des stages invasions etc... ici c'était bien calme... trop calme!

Muni de leur décor DIY (assez LOL quand même), ils ont enchainé les titres de leur discographie qui s'étoffe de plus en plus. Moi j'aime beaucoup Modern Art du dernier album.
Le public ne bougeait à peine mais j'ai vite compris : le son de cette scène était MAUVAIS, on entend rien si l'on est pas aux 5 premiers rangs, moi je n'entendais à peine la basse et les guitares, seulement le chant et la batterie.
Cette vidéo peut attester du désastre même sur le streaming...vous entendez la basse sérieusement?



Death From Above 1979 (Bud Light Stage)

Autant j'étais resté un peu sur ma faim du set de Death From Above 1979 à Montréal (pas assez de castagnes!) mais j'espérais une vraie ambiance à Chicago.

Sur la Main Stage nord, le duo, toujours vêtus de noir et de blanc tels le Ying et la Yang, a livré un set à l'identique mais cette fois-ci, l'ambiance était là, la chaleur étouffante en prime.
Le matin, il avait plu sur le parc et des formations boueuses s'étaient formées un peu partout sur le site. C'était donc dans une sorte de patinoire géante que le concert a eu lieu avec des gens se roulant gaiement dans la boue. J'y verrais même un de mes roommates complétement recouvert de boue jusqu'au visage.

Sebastien Grainger raconte des banters comme il a l'habitude mais Jesse Keeler a un peu plus parlé, il a cependant toujours un air très badass.
Un de mes moments favoris du Lollapalooza était Romantic Rights où Sebastian Grainger a embeté la traductrice pour sourds et muets (car oui, c'est comme ça au Lollapalooza).






Patrick Stump (BMI Stage)


Pour le LOL (ma grande passion en festival si vous avez remarqué), j'ai été voir ce que donnait le set de Patrick Stump, ex-Fall Out Boy et ben c'est franchement pas beau à voir.
Déja physiquement, il n'y a plus rien à voir et musicalement non plus, ce n'était même plus rock du tout !

Après 3 chansons et un passage aux lavabos pour enlever ma boue, je décide de retourner vers la Playstation...


Deftones (Playstation Stage)


Le problème de son n'avait visiblement pas été réglé, c'était donc un concert en demi-teinte auquel j'avais assisté.
Deftones sans que je puisse entendre la guitare de Stephen Carpenter ni la basse du bassiste de Quicksand, ça perd un peu de son intérêt.
D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi un groupe si gros auparavant, ayant sorti le meilleur album métal de l'année dernière, joue sur cette scène minuscule qui était blindée évidemment.
Avec un set assez similaire de leurs 2 derniers concerts parisiens (pas de surprise au niveau setlist), je suis quand même resté jusqu'au bout, pour 7 Words où finalement le son n'était pas important, la bonne ambiance couvrait le tout.
Chino me paraissait en forme, bonne nouvelle pour Rock en Seine.


Ween (Bud Light)

Ween est un groupe qui a fait son bout de chemin avec plus de 25 ans de carrière mais qui n'est pas trop connu.
Formé par 2 "faux frères" Dean Ween et Gene Ween, je voulais voir ce que donnait ce groupe, vu que j'en avais entendu parler plusieurs fois.
Ils ont eu le droit à 1 bonne heure de set, avec beaucoup de chansons avec du solos de guitares un peu comme Dinosaur Jr. en moins skate rock mais à vrai dire quand on connait peu, c'est difficile d'accrocher à fond.
Je m'y attarderais peut-être un peu plus tard sur la longue discographie du groupe.

Juste après le concert, j'ai fais les signings juste à gauche de la Main Stage de The Pretty Reckless (le groupe de Taylor Momsen Gossip Girl). J'ai pas écouté son disque mais j'assume.



My Morning Jacket (Bud Light)

My Morning Jacket... un groupe qui évite souvent (trop?) nos contrées mais que j'ai toujours voulu voir.
Au moment de l'annonce du line-up, j'ai été surpris de les voir faire tête d'affiche #5 mais en y repenssant, je ne connaissais pas trop l'engouement que possédais le groupe aux USA.

Bref, le concert était très loin d'être plein, tout le festival était à Eminem mais j'ai pu assister à un solide set de 2 heures de Jim James et sa bande.
Autant Wilco en live ça me fait grave chier (même si j'adore le groupe, c'est un peu mou du genou quand même) mais MMJ, c'est certainement le meilleur groupe qui fait ce genre de musique, entre folk, alt-country et expérimentations...


Le chant de Jim James est puissant, l'ambiance planante et les arrangements très bien maitrisés. Un style de musique qui ne plait pas forcément à tout le monde et je comprends que le public français s'en désintéresse un peu (et c'est fort dommage).
Malheureusement, c'est un groupe que j'ai commencé à écouter que cette année et je ne maitrise pas encore toute la discographie. Des chansons, il y en a eu : gros coup de cœur pour Golden, Touch Me I'm Going To Scream Pt. 2 ou encore Gideon.
Je n'aime pas encore trop Circuital, trop "moderne" à mon goût (les battements de batterie électroniques...?)




J'ai le DVD Okonokos, le live du groupe et j'attendais vraiment beaucoup de One Big Holiday, qu'ils joueront sur les coup de 21h50.
Juste magique, je n'ai pas les mots, une foule en liesse, la fête : How to end a Lollapalooza day...




Setlist:
Victory Dance
Circuital
Off The Record
I'm Amazed
Gideon
Lay Low
Outta My System
Golden
The Way That He Sings
Mahgeetah
First Light
Slow Slow Tune
Dondante
Smokin From Shootin
Run Thru
Touch Me I'm Going To Scream Pt. 2
Wordless Chorus
The Day Is Coming
Holdin' On to Black Metal
One Big Holiday

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