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mercredi 17 août 2011

Review Festival : Lollapalooza Festival 2011 Day 1

Un rêve devenu réalité : Lollapaloza.

Avec pas moins de 90.000 spectateurs par jour (270.000 sur les 3 jours vu que c'était complet), un line-up de fou furieux allant des headliners aux petites révélations de l'année, reparti sur les 8 scènes du Grant Park à Chicago, le festival légendaire Lollapalooza, crée en 1991 par Perry Farrell (Jane's Addiction) fêtait ses 20 ans cette année.
Un festival dans le centre ville de Chicago "The Loop", bordé par le Lac Michigan, avec une impressionnante vue sur les gratte-ciels de la ville. Énormément des groupes étaient présents sur les 3 jours, avec la particularité de faire jouer 2 têtes d'affiches au même moment, aux 2 extrémités du Grant Park. Cette année, c'était Coldplay vs. Muse, My Morning Jacket vs. Eminem et Deadmau5 vs. Foo Fighters.

C'est donc avec une très grande joie que je me permets d'écrire cette review, qui j'espère sera exhaustive au possible. La première journée a été très chaude et ensoleillée, j'ai passé la plupart du temps sur les scènes situées au sud du parc pour y voir : Wye Oak, Tennis, The Nakes and Famous, Delta Spirit, Foster The People, Smith Westerns, The Kills, A Perfect Circle, Crystal Castles, Muse et Ratatat. 
 
The Cloud Gate

Wye Oak (Sony Stage)
 
 Quoi de mieux de commencer Lollapalooza par le set du groupe qui a sorti l'un de mes albums préférés cette année, Civilian de Wye Oak ? Sous une chaleur de midi terrible, Jenny, la chanteuse et guitariste, a eu de nombreux soucis techniques, allant jusqu'à interrompre une chanson en plein milieu (Plains ?). Le groupe, visiblement très embarrassé, a su rester professionnel mais on sentait bien le malaise sur scène. Un set court composé uniquement de morceaux de Civilian (sauf 1 ?) qui reste quand même honorable.

Tennis (Google+ Stage)
 
 Deuxième set de Tennis pour moi (hoho!), après le Primavera, Tennis sait "where is the place to be!" Avec leur summer record Cape Dory joué quasi dans l'intégralité (ainsi que des nouvelles), la chanteuse caché sous sa masse de cheveux a chanté juste mais sans avoir le charisme pour transformer le show en un set mémorable. Très bon pour faire la sieste après le déjeuner cependant.  

The Naked and Famous (Sony Stage)
 
Parmi la scène "2011", il y a Young The Giant, Foster The People, Grouplove ou encore The Naked and Famous, tous programmés au Lollapalooza. Comme ils sont aussi programmés à Rock en Seine, ma curiosité m'a amené voir ce groupe néo-zélandais mais cela m'a tellement pas marqué que je me souviens même plus à quoi ça ressemblait...! (sorry)

Delta Spirit (Music Unlimited Stage)
 
Comme il n'y avait rien d'autre qui me branchait sur ce créneau, je suis allé vers la grande scène voir un groupe que je ne connais pas : Delta Spirit. Un groupe américain qui fait de l'alt-country à la Band of Horses, avec parfois des couvercles de poubelles (o_O?), c'était bien agréable pour faire la sieste sous le soleil de Chicago (après une Pizza Uno, c'est dur vous voyez)  

Foster The People (Sony Stage)
 

En me dirigeant vers le coté nord du parc (pour voir initialement Smith Westerns), je me suis arrété à la Sony, blindée comme pas possible car Foster The People jouait ici.
Un nom que j'ai vu des milliards de fois sur le net mais dont je n'ai jamais pris le temps d'écouter. Je savais juste qu'ils avaient soldout la Flèche d'Or en juin dernier mais raison de plus de rester les voir. Ils sont jeune, avec des têtes marrantes mais surtout en train de crever de chaud vu la tronche du chanteur (et de sa chemise).
Comme je disais, c'était blindée à mort, Mark Foster (le chanteur) a même dit qu'il n'avait jamais vu autant de monde, il devait y avoir 70% du festival. Moi, j'étais à 4km mais j'ai vraiment apprécier la bonne ambiance générale, tout le monde connaissait les chansons ici : Helena Beat, Life on The Nikel et bien sûr l'entêtant Pumped Up Kicks, le summer hit que le public à repris avec Mark Foster.
Depuis 1 semaine, dans ma tête résonne "All the other kids with your pumped up kicks, you'd run better run", c'est juste horrible !



Ne cliquez pas, ou vous risquez de le regretter !

Smith Westerns (Playstation Stage)
 
Au pas de course vers le coté nord, j'arrive à attraper la fin du set des Chicago Boys Smith Westerns et leur summer pop, j'ai eu le temps de voir 2-3 chansons dont l'excellent Weekend, issu du deuxième album Dye It Blonde. Il en ressort que cette chanson est juste parfaite et du coup, je ne louperais pas leur set à Rock en Seine, quitte à sprinter pour aller voir Biffy Clyro après.


 
 The Kills (Bud Light Stage)
 


Je suis resté fâché avec les Kills depuis la Route du Rock 2009, sûrement le pire concert de mon existence.
Je n'aime pas leur dernier album non plus mais je leur ai donné une seconde chance à Chicago.
Un simple constat : je n'aime toujours pas ce qu'ils font, c'est grave mou du genou pour du garage rock mais la badass V.V. essaye de faire le show comme elle peut avec sa veste en jean sous les 32° de la ville.

A Perfect Circle (Music Unlimited Stage)

A Perfect Circle, ou APC pour les intimes, était le 7ème headliner du Lollapalooza. Dans le genre de groupe de la scène alternative rock à voir absolument, je crois qu'APC en fait parti.
Formé par, entre autres, Maynard James Keenan de Tool et James Iha (ex-citrouilles), APC s'est reformé pour une série de concerts en 2011.
Ca faisait longtemps que je n'avais pas réécouté le groupe, le dernier album remonte déjà à 2004!En live : une grosse claque, le chant de Maynard (caché au fond de la scène sur une plateforme, derrière ses lunettes) était parfait, le son des guitares est atmosphérique et prenant.
Ça me rappelle à tel point la reprise d'Imagine (de Lennon) est torturée et est à 1000 bornes de l'originale. Maynard parle très peu, il a juste énumérer le nombre de fois où il a joué sur ce festival "5 times, please speak up, cause I’m getting old". Il partira sans dire un mot, ce mec vit vraiment dans un autre monde et me fait peur.  

Crystal Castles (Sony Stage)
 

Crystal Castles en plein jour ? Pourquoi pas, les scènes du coté sud ne sont pas si éloignées que ça finalement. Là aussi ressort un constat : Alice Glass, la "chanteuse" ne chante pas, elle pousse des cris. Elle ne sert qu'à slammer dans le public pour se faire toucher... elle devait bien être déchirée vu que le groupe n'a joué que 40 minutes! Ils finiront par Not In Love, minus Robert Smith (2010 personal favorite), l'instrumentale reste très bien en revanche.

Muse (Music Unlimited Stage)

Muse ou Coldplay ? J'ai décidé en fonction de l'emplacement des scènes mais surtout j'étais clairement motivé par Ratatat qui passait 1 heure plus tard. C'était donc dans une mentalité "Je reste 1 heure à Muse puis je vais à Ratatat si cela m'ennuie" que je suis allé voir Muse, aux Etats-Unis, devant une foule incroyable (40 à 50k personnes!)
Muse depuis le dernier album, j'ai décidé d'arrêter les frais. Avec la même setlist qu'en Europe (Uprising, Supermassive Black Hole, Hysteria, Map Of The Problematique, Hurricanes and Butterflies) ainsi que le même décor qu'à Werchter 2010, je décide de m'enfuir en courant lorsqu'ils jouent Guiding Light, la pire chanson de Muse ever !
J'ai appris par la suite que Citizen Erased a été jouée, n'ayant jamais vu cette chanson, tant pis pour moi!

Ratatat (Google+ Stage)
 
En arrivant vers la scène Google+, plutôt dans le coté nord du parc, Coldplay jouait The Scientist "aouuuuhhh ouhouhouhouhhhh!!!"

Ceux qui n'était ni motivé par Muse, ni par Coldplay était bien sûr soit à Girl Talk dans la tente géante Perry's ou alors à la Google+ pour voir Ratatat. Avec leur show visuel identique et leur musique plus qu'addictive, le duo new-yorkais à su tenir faire de la concurrence aux headliners.
Gros dancefloor pendant à peu prêt 1 heure, la soirée se terminera à 22h00 (couvre-feu de la ville) et laisse s'échapper les 90.000 festivaliers à travers la ville.
Moi je n'ai eu qu'à traverser la rue pour regagner mon hostel (hinhin!)

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